Caprices ? C’est fini ! Pierre Delye. - Didier Jeunesse, 2015
Caprices ? C’est fini ! Pierre Delye. - Didier Jeunesse, 2015
Pour son premier roman, Pierre Delye fait fort, très fort, avec ce détournement romantico-loufoque qui dépote, jouant sur les codes du conte traditionnel. Un roi ne supporte plus sa capricieuse de fille. Son idée pour s’en "débarrasser" : la marier bien sûr ! Mais la belle (très belle) ne l’entend pas ainsi, et soumet ses prétendants à une épreuve tout aussi insolite qu’insoluble : seul pourra l’épouser celui qui devinera de quel animal provient la peau de bête recouvrant son trône. Lorsqu’un simple bûcheron parvient (aidé d’un peu de magie...) à découvrir qu’il s’agit d’une peau de pou, c’est la consternation royale. Si le jeune Jean n’est pas au bout de ses peines une fois cette première épreuve relevée, le roman bascule ensuite et les rôles s’inversent : l’insupportable princesse, prise à son propre jeu et mise à son tour à l’épreuve par son futur époux, découvre des sentiments jusqu’alors inconnus mais aussi l’humilité, la générosité, et pose un autre regard sur le monde. Saupoudrez le tout d’un humour irrésistible et du non moins irrésistible trait d’Albertine, vous obtenez un gros coup de coeur ! Ewa Bochenski
Une belle princesse capricieuse et un père excédé. Une solution : le mariage évidemment ! La jeune fille y met toutefois une condition : le prétendant devra trouver de quel animal vient la couverture qui la couvre. Personne n’y arrive jusqu’à ce que débarque un simple paysan qui donne la réponse presque par inadvertance. Branle-bas de combat ! on n’a jamais vu une princesse se marier avec un moins que rien et là père et fille sont d’accord. On lui assigne alors deux épreuves qu’il devra réussir sous peine d’avoir la tête coupée... Une histoire dans la droite ligne des contes mais qui, par sa longueur et ses nombreux rebondissements, permet aux personnages principaux d’évoluer et de s’aimer. Je l’ai trouvée particulièrement réussie. De belles trouvailles (notamment les poils de barbe à brûler qui aident le jeune garçon dans ses épreuves ou l’épisode du pou). Des clins d’œil à d’autres contes. Un format épais qui peut rebuter mais une police de caractère assez grosse et une intrigue pleine de fantaisie. A lire ! Seul bémol : le titre, vraiment pas top... Sandy Morel
A partir de 10 ans
.@CroquLivre @DidierJeunesse Savez-vous que Pierre Delye nous en a lu un extrait ? À écouter ici ! https://t.co/JeerKW7PEV
— Sophie lit (@Sophielitca) 29 Décembre 2015
Date de dernière mise à jour : 29/01/2016
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