compte rendu

  • david ball
    david ball

    le 29/03/2020 à 14:52 Citer ce message

    Florence Aubry Zelda et les évaporés

    Il y a deux aspects de ce livre qui pourraient au début dérouter le lecteur : que l’héroïne, Zelda, est en fait une anti-héroïne, méchante et mauvaise langue, qui aime faire le mal autour d’elle, et deuxièmement, que son histoire n’est pas la seule qu’il faut suivre. Il y a aussi l’histoire de Tom, tout à fait différente et séparée. Tom est un des évaporés auxquels Zelda commence à s’intéresser, des jeunes disparus, fugueurs ou enlevés. Tom fugue en colère contre sa mère et arrive à être hébergé par deux Brésiliens, oncle et neveu, vendeurs aux marchés. Mais c’est auprès d’un autre disparu que Zelda fait son enquête, un jeune blessé et handicapé à cause de la violence de son père. Elle ne le retrouve pas pourtant, et c’est peut-être finalement au cas de Tom qu’elle va s’intéresser. Dans le dernier chapitre du livre elle tombe sur sa photo.

    Les deux histoires se racontent en chapitres alternés, Tom racontant sa propre histoire à la première personne, et laissant comprendre dans son dernier chapitre qu’il aimerait terminer sa fugue et rentrer à la maison. L’histoire de Zelda par contre est racontée à la troisième personne mais avec du style indirect libre utilisant le langage brutal et vulgaire du personnage. Ce qui est surtout positif pour le lecteur est le fait que la fin de chaque chapitre crée du suspense et donne envie de continuer.


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